vendredi 6 novembre 2009

Racine


Lors de mes voyages oniriques, il m'arrive assez fréquemment , de visiter la demeure de mes grands parents paternels ou tout du moins ses alentours.
Je la retrouve telle que dans mon enfance, plantée d' oliviers aux branches tortueuses, tapissée de larges étendues foisonnantes et colorées, exhalant milles parfums, des bouquets de romarin, de thym, de lavande, et des champs de blé encore vert. Au lointain sur les collines serpentent quelques sarments de vignes entre les vagues de garrigue.
Je me sens légère, ivre de liberté, vivante , vibrante, d'une insouciance proche de celle de l'enfance, courant à travers champs, volant au dessus des vignes, grimpant aux branches des arbres , virevoltant de l'une à l'autre.
Et je sens, qu'en ces lieux, ce trouve une chose extrêmement importante, mais je ne saurais la définir, je ne saurais la nommer, je ne saurais la toucher, et je ne la cherche pas. Non, ce n'est pas le genre de trésor que l'on cherche, je ne le crois pas, je crois que ce serait plutôt un trésor oublié que l'on retrouve par hasard au fond d'un jardin, et qui ferait resurgir milles souvenirs merveilleux, milles sensations enfouies, un trésor d'une valeur inestimable, mais insaisissable, mais cela n'est qu'une impression...
Lors de ma dernière excursion en ces lieux, alors que j'étais dans la petite cours devant la maison, prêt à franchir la grille afin de voler vers le jardin , j' aperçu une femme à terre (moi ). Cette femme était assoupie, évanouie, deux personnes se trouvaient auprès d'elle, et lui parlaient, plaisantant sur le fait qu'elle dorme. Il s'agissait probablement de personnes de sa famille mais j'ai eu du mal à les identifier, des femmes peut-être , je n'en suis pas sur. Elles ne me voyaient pas. Mais le chien, qui se trouvait là, lui me sentait, et lorsque que je m'approchais, il grognait....
J'ai beaucoup de mal à « palper » ce rêve, il y a quelque chose je ne saisi pas, je n’arrive pas à mettre la main dessus, aussi chaque fois que je vais chez mes parents, je retourne vers cette maison où vivaient mes grands parents ', et j'ai beaucoup de plaisir a m'imprégner de cet environnement, à chaque fois je ressens cette grande liberté et ce bien être mais il y a toujours ce je ne sais quoi qui m'échappe...