jeudi 24 février 2011

Place


Tu es si tu es situé.
Ta place est avant tout dans ton cœur,
si tu es en bonne place dans ton cœur,
partout tu es en bonne place.


lundi 21 février 2011

Détachement



Le goût de la liberté dépasse l'amertume de la frustration, lorsque d'un simple regard l'on passe de l'un à l'autre . 

vendredi 18 février 2011

Fleur de lumière


Une robe de pluie habile ton regard, et des perles de sel creusent le fard de tes joues...
Ne sois pas triste belle Âme,
Notre mère la vie a déposé son cœur au fond de ton jardin, 
une graine d'amour...
Laisse couler tes larmes, exploser tes colères et danse avec ta joie,
mais demeure attentive.
Cette fleur fragile se nourrit de présence.
Le temple de ton corps abrite une terre fertile qu'il te faut travailler.
Mais ne t'inquiète pas, la vie sera ton guide, et le temps ton allié.
Et tu verras belle âme cette fleur de lumière s'ouvrir comme un soleil,
dans l'aube d'un regard.


L'instant où...



Savoir bien accorder ses notes,
Poser le mot juste devant l'autre,
Bâtir ses rimes avec rigueur,
Maitriser de l'âme les rancœurs.

Mais voilà tout simplement j'aime,
les pieds nus marcher sur ma peine,
et gouter la peau dévêtue,
la douceur de la terre crue.

Lorsque le corps se fait prière,
la beauté de l'amour libère,
l'instant où,
les larmes ne savent plus,
si elles pleurent,
si elles meurent.

samedi 12 février 2011

En vrac


Parfois les pensées passent, fugaces, et t'échappent, ou c'est toi qui t'échappes et les pensées restent là figées. Parfois l'on pense que c'est dans les mots que s'ancrent les pensées, les émotions aussi. Que l' on peut les coudre dans la chair des mots.
J'aime les mots libres lorsqu'ils dévalent les pentes ivres de la folie, tout mélangés. Et cet espace , ce grand espace de liberté où ils volent l'essence au sens. Tu les cueilles, et selon, ils peuvent tant dire ou rien dire.
J'ai peur parfois, que les mots ne viennent plus, pris au filet d'invisibles censeurs. Il existe une prison pour les mots. On dit que toute parole n'est pas bonne a dire.
A t' on tous droit à la parole, se demande le peuple de l'esprit ?

jeudi 10 février 2011

Grandir



- j'étais allongée là sur l'herbe tendre, les yeux fermés et je pouvais percevoir le ciel au travers mes paupières translucides. Elles ne servaient qu'a protéger mes yeux de la poussière d'or qui tombais des étoiles. Pas de poussière d'or ce jour là, le ciel était d'un bleu vif et j'y plongeais mon regard avec délice .
- C'est à peine si nous l'entendions, te rappelles tu ?
- Oui, le ciel pleurait, mais je ne savais pas pourquoi, et toi non plus d'ailleurs.
- Te souviens tu après ?  Jamais plus nous ne l'avons entendu .
- Oui jamais plus ...
- Est-il devenu muet ?
   sommes nous devenus sourd ?
- Ni l'un, ni l'autre ami, nous sommes devenu autre posé juste à coté et nos paupières se sont closes au soleil, et plus aucune poussière n'est tombée des étoiles.
- Est-ce cela grandir ?

mercredi 9 février 2011

Hier, à la nuit tombée


Hier, à la nuit tombée, alors que je marchais, j'ai senti une vague de tristesse monter, comme cela arrive parfois . J'ai senti cette tristesse m'envahir, puis soudain une image c'est superposé , cette image c'est celle de ma sœur que je portais dans mes bras. Et alors que je marchais, j'étais extrêmement fière de la porter ainsi. J'ai senti ma poitrine gonfler, et l'air entrer dans mes poumons, et à ma tristesse, c'est mêlé une joie profonde, et les larmes qui coulaient sur mon visage étaient des larmes d'amour. Comme si ma peine c'était transformée par cette image en un amour immense...

être simple présence, à soi, à l'autre, et changer son regard

mardi 1 février 2011

Juste laisser couler


Il y a les temps à être et les tant à vivre,
et toute la tristesse d'en naitre rien,
qui la prend lame au corps,
et qui l'emporte loin de tout ces riens.
Au fond tu sais,
rien n'a grande importance.
Juste laisser couler, les larmes, le sang, la vie...