jeudi 28 juillet 2011

Oiseau

Photo M C
Ce matin,
Alors que j'étais là seule posée derrière mon clavier, occupée a trier mes pensées et me sentant bien seule dans un bureau perdu au beau milieu d'un couloir désert...
Puisque la rafale  des vacances d’été en quelques jours avait emporté tout mes collègues de travail...vers d’autres paysages que ceux  des montagnes de dossiers et du cliquetis des claviers. J'avais ouvert la fenêtre pour respirer un peu  d’air, de soleil et du chant des oiseaux…


  
Quelle a été ma surprise de recevoir une joyeuse visite, un petit être ailé passé par la fenêtre, un moineau venu me rendre visite a fait le tour de la pièce, puis est ressorti aussitôt, je l’ai suivi du regard, j’ai été jusqu'à la fenêtre, il c’est posé juste en face de moi sur une barrière semblant me dire mais que fais tu là ? viens avec moi, le ciel est bleu, le soleil brille, c’est aujourd’hui qu’il te faut vivre et la nature est là ; la nature c’est moi, la nature c’est toi.
Alors ce petit oiseau, ce petit ami qui c’est posé comme un rayon de vie sur un matin joyeux, je l’ai suivi quelques instants, je me suis moi aussi posée au milieu des arbres souriants, le temps d’une pause…
Et je me suis dis :
patience, demain soir les vacances…
patience, mais n’oublie pas aussi, la vie c’est aujourd’hui .

Alors je prends quelques instants aussi pour écrire et poster cette note…


Araignée



Je me suis assise sous un arbre,  tout près de l’araignée. Un rayon de soleil a transpercé sa toile et j'ai cueillis du regard, avec tendresse, cette présence amie qui croisait  mon chemin. Pourtant cet être vivait dans son monde et je vivais dans le mien...J'ai détourné les yeux un instant pour regarder le ciel. Et lorsque mon regard de nouveau a cherché sa présence, elle avait disparue...Ne restait  de la dame qu'un fragile voile d'argent tendu au dessus d'un  lit de lierre, et le chant des cigales, et le souffle du vent.

Reliance

Photo M C

Chaque être que l'on croise, un oiseau, un humain, un arbre
est un être de reliance,  un relais qui  mène a soi,
une relation n'est jamais finie, toujours en évolution.
un regard n'est jamais figé, toujours en mouvement,
la vie est mouvement,

mardi 26 juillet 2011

Page blanche


Voilà, voilà, j'ai encore les doigts qui me démangent, j'ai les mots qui me chatouillent les phalanges, des mots timides, des mots gribouilles, je crois qu'ils ont la trouille.  Ils tentent quelques inspires, mais expirent sur la page ….blanche.
C'est intimidant une page blanche , c'est un peu comme une piste de danse en début de soirée, il suffis qu'il y en ai un qui se jette dans l'arène et puis tous le monde suit, et voilà que cela bouge  dans tout les sens, dans tout l'essence, c'est insensé tout de même !

Bon aller je me lance... :

hummm, hummm, Une poésie, c'est bien ça une poésie .....
Oui mais la poésie,  la poésie cela ne s'invente pas, la poésie ce sont des mots tendresses qui se glissent aux oreilles du dormeur, ce sont les mots qui t'emportent loin, les mots qui te portent haut .Mais si les mots restent à la porte de tes rêves, s'ils ne franchissent pas le mur du sont et restent suspendus... aux volets de tes lèvres. Que te reste t-il alors  ?
il te reste le souffle, le souffle des mots qui vibrent au cœur, le souffle des mots qui franchissent sans peine les murs de la peur et que le vent portent au delà des rêves, au delà des vies. Ces mots que l'on sèment, le temps  d'un inspire, le temps d'un expire, ces mots par lesquelles nos âmes respirent...

lundi 25 juillet 2011

Clos


Mon regard c'est clos,
Mon regard c'est clos ce matin,
noyé.
Noyée dans les flots de pleurs insensés.
Peur indicible.
Non sens,  
clouée sur mon siège,
devenu dans l'instant autel de mes tourments.
Le temps c'est arrêté.
Et mon cœur fatigué de se battre c'est rompu,
Celle de sang mêlée à celle de larme.
J'ai déposé les armes,
j'ai tout abandonné,
plus rien ne m'appartiens,
ni celui que je porte,
ni celui que je suis,
ainsi les chaines se sont brisées.
Ainsi je suis morte, et plus rien ne m'importe.