jeudi 29 septembre 2011

Le rêve de la plume bleue

Parmi mes Rêves, ils en a qui me font du bien lorsque je m'en imprègne, celui ci, qui date de mars 2009 fait parti de cette catégorie.




J’arrive dans un village, où plutôt un camps. Nous sommes tout un groupe. Et nous sommes accueilli par un autre groupe de personnes en blouse blanche, des médecins. Il y en a de tous les genres homme/femme, de toutes les tailles, de tous les métiers, etc... Nous avons des épreuves à passer. La première épreuve consiste à courir sur un terrain d’athlétisme circulaire. Je ne suis pas très rapide, et je me fais doubler… Mais Dora,(Dora, l'exploratrice pour ceux qui connaisse le dessin animé) interrompe la course au bout d’un moment. Je n’ai fait qu’un seul tour alors que d’autres en on fait 2. Mais cela n’est pas important dit la petite fille, ce n’est pas la rapidité qui est importante... Nous passons aux épreuves suivantes (c’est un peu vague je n’ai pas noté le rêve a l’époque), c’est une sorte de chasse au trésor et nous avons plusieurs éléments à trouver, nous creusons faisons des découvertes, (c’est une recherche collaborative), la plupart de ses recherches se font en extérieur par exemple dans la terre à creuser. Nous devons également chercher une plume bleue dans un endroit couvert, cet endroit est supervisé par un médecin « prêtre ». Il y a plusieurs vitrines avec des objets exposés. Je regarde le sol et je vois la terre se détremper d’eau, alors je me dis que pour trouver la plume bleue, il faut pleurer. Alors je pleure et la plume bleue apparaît derrière une vitre, mais la chasse au trésor n’est pas terminée, cette plume est en rapport avec un objet qui se trouve dans un endroit qui appartient à tous et a chacun, un château féerique (qui ressemble à celui de fantasia dans l’histoire sans fin) ?





S'ouvrir


Passer d'une marche solitaire à une marche solidaire

dimanche 25 septembre 2011

Sous le pas du marcheur...




Sous le pas du marcheur bruissent les mots d'hier, des mots épiques, des mots qui piquent parfois. Des mots très haut perchés issus de branches élevées. Leur chute est un silence. Ils s'écrasent au sol, comme un mort sur son lit. Entre les feuilles roussies, à l'abri de leurs bogues, ils poursuivent leur histoires ….
 *



Les mots un peu fêlés ouvrent un œil distrait mais néanmoins curieux.

 



 Les mots écartelés, explosent à la lumière, dévoilant sans pudeur 
le brillant de leur peau . 

*



D'autres mots, complètement nus, fondent dans la douceur d'un amour infini,
confiant leurs âme charnue, au terreau de la mère. 

*

*dernière image empruntée chez la fourmi  : http://aufildelaviecejour.blogspot.com/

samedi 24 septembre 2011

Accepter


Accepter n'est pas se résigner,
Accepter c'est accueillir.
Ainsi s'accepter c'est accueillir en son coeur toutes les parties de soi,
avec amour,
comme l'on prend un enfant dans ses bras,
Sentir notre regard se transformer,
Sentir l'amour grandir,
nous envelopper
puis diffuser de l’intérieur vers l’extérieur,
de l’extérieur vers l’intérieur,
dans l'amour nous somme un

mercredi 21 septembre 2011

mardi 6 septembre 2011

L'histoire



Une histoire se construit dans le temps. Et c’est dans l’histoire que l’on se construit, c’est dans l’histoire que JE me construis.
Mais dans cette histoire qui me construit, dans cette histoire qui me rêve elle, où suis-je ?
En réalité je vis dans l’instant, en réalité c’est l’instant qui me révèle, lorsque je me pose en présence.
De jour en jour je suis dissemblables. Alors je me construit chaque jour avec un être diffèrent, jusqu’au jour ou je ne me reconnais plus, alors je me détruis.
Puis je me reconstruis, au plus près de ce qui me semble être moi, au plus près de ce qui me semble être révélé de moi même. Et c’est douloureux, ne plus se reconnaître, c’est douloureux cet éternel recommencement, ces changements, ces morts, ces renaissances.
Alors pour en revenir à mon histoire, celle qui me construit, celle qui me révèle au travers ce JE de construction. Cette histoire s’inscrit dans le temps, et le temps m’est compté, le temps m’ apprends à compter, autant qu’a me raconter pour m’inscrire dans le fil du temps.
Ainsi je deviens fils où fille du temps. Avec le fil du temps je construis la trame de mon histoire, et en mêlant mon fil a ceux des autres je construit la trame de l’histoire du genre humain. Mais suis-je cette histoire ? Suis-je cette succession de je qui s’enfilent les uns derrière les autres comme des perles que je tisse pour orner mon ouvrage ?
En réalité je ne me construis pas dans le temps, je me cherche, je me cherche d’instant en instant, persuadée chaque jour d’être au plus près de moi. Je me cherche dans le temps.
Mais cette course est infructueuse. L’on ne peut pas se trouver dans le temps, puisque l’on vit dans l’instant.
Le temps simplement est là pour nous aider à construire une histoire, à construire notre rêve.
Mais pour être soi, l’on doit se détacher de l’histoire et simplement vivre l’instant.

Je m’inscris dans l’histoire,
Je m’inscris dans  le temps,
Je m’attache à un JE,
Je me délie d’un autre.
Mais Elle,
Elle est intemporelle,
Elle est libre,
Alors elle laisse le JE a ses Jeux,
Et VIT pleinement l’instant…